Dans la soirée du lundi 20 février, deux nouveaux tremblements de terre ont secoué la province turque de Hatay (sud) et le nord de la Syrie. Ces séismes étaient de magnitudes 6,4 et 5,8.
Après le séisme du 6 février, plus de 45 000 personnes ont perdu la vie en Syrie et en Turquie. Alors que les recherches de survivants se poursuivent dans les zones les plus éprouvées, deux nouvelles secousses ont frappé le nord de la Syrie et la province turque de Hatay dans la soirée du lundi 20 février.
Le ministre de l’Intérieur de la Turquie, Suleyman Soylu, a annoncé au moins 3 morts et 213 blessés sur le territoire. Du côté de la Syrie, 47 personnes ont été blessées à Alep, selon l’agence Sana. Elles ont été prises dans un mouvement de panique alors qu’elles essayaient de fuir.
Le premier tremblement de terre était survenu à 20 h 04 (18 h 04 en France). Il était de magnitude 6,4 et son épicentre était localisé à Defne, un district proche d’Antakya. Cette secousse a été suivie d’un autre séisme de magnitude 5,8 à Samandag, localité côtière plus au sud, trois minutes plus tard.
Il y aurait eu au moins deux autres secousses de magnitude 5,2 en soirée, selon l’agence turque de secours Afad. C’était des "répliques le long de la faille" anatolienne et non de nouveaux "séismes indépendants", a précisé le Dr Övgün Ahmet Ercan, ingénieur spécialiste de géophysique.
> L’actualité en continu sur Linfo.re