Avec la reprise du débat sur la binationalité pendant la campagne électorale, voici 10 pays qui interdisent la double nationalité et imposent de choisir.
Les citoyens autrichiens perdent automatiquement leur nationalité en acquérant une autre, sauf si cela est dans l’intérêt de la République ou justifié par des circonstances exceptionnelles. En Estonie, la double nationalité est interdite. Les enfants doivent choisir avant 21 ans, et les Estoniens naturalisés perdent leur citoyenneté en obtenant une autre nationalité ou en intégrant des forces étrangères. La loi aux Pays-Bas limite la double nationalité. Les naturalisés peuvent conserver leur nationalité d’origine, mais sont encouragés à y renoncer, rapporte CNews.
Chez les Slovaques, ils perdent automatiquement leur nationalité en obtenant une autre, sauf en cas de mariage avec un étranger, d’acquisition à la naissance, ou avant le 17 juillet 2010. En Chine, la double nationalité est non reconnue. Les citoyens chinois peuvent perdre leur nationalité en obtenant une autre.
L’Inde n’autorise pas la double nationalité. En 2022, plus de 225 000 personnes ont renoncé à leur citoyenneté indienne. La loi japonaise interdit la plurinationalité. À sa majorité (18 ans), une personne doit choisir entre conserver ou renoncer à sa nationalité japonaise, avec un délai de deux ans pour décider. La République islamique d’Iran ne reconnaît pas la double nationalité. Les binationaux sont souvent arrêtés pour des raisons politiques et échangés contre des Iraniens détenus à l’étranger.
En République démocratique du Congo, la nationalité congolaise est unique et exclusive. Les Français d’origine congolaise ont demandé la légalisation de la double nationalité, et une réforme constitutionnelle est probable. Enfin, à Cuba, depuis 1976, la Constitution interdit la double nationalité. Obtenir une autre citoyenneté entraîne la perte de la nationalité cubaine.
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re