Daniel Cole/AP/SIPA
Une équipe internationale de chercheurs ont recensé plus de 5 000 nouveaux virus sous les océans… La majorité fait partie de branches inconnues.
L’étude a été publiée le 7 avril dans la revue Science, rapporte Slate. L’article présente les résultats de recherches s’appuyant notamment sur l’analyse de 35 000 échantillons d’eau prélevés dans les mers du monde entier en marge des expéditions ‘Tara Oceans’. Le but étant de comprendre le rôle des virus à ARN sur les écosystèmes marins.
Les chercheurs ont révélé l’existence de 5 500 nouvelles espèces de virus dans l’océan avec un matériel génétique constitué d’ARN. Pour les cataloguer, les scientifiques ont aussi dû mettre en place de nouveaux niveaux de classification. Comme les 5 rangs de la classification de virus à ARN existants ne sont plus suffisants, les chercheurs ont été obligés d’imaginer 5 autres embranchements qui pouvaient regrouper des milliers d’espèces. À savoir : Arctiviricota, Taraviricota, Wamoviricota, Paraxenoviricota, et Pomiviricota.
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Les virus agiraient comme régulateurs des écosystèmes. En effet, par exemple, si un organisme est trop abondant, ces virus des mers l’attaquent pour qu’il ne puisse pas se répandre. Ils toucheraient les micro-organismes, la faune et la flore, mais seraient sans risque pour l’être humain, d’après France Inter, cité par Slate.
Par ailleurs, cette découverte pourrait également permettre de mieux cerner le rôle des virus marins dans l’emprisonnement du carbone par les mers. Il s’agit d’un point très important quant aux études autour du changement climatique.
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#Communiqué | À partir d’échantillons prélevés dans les océans du monde entier lors des expéditions #TaraOceans , une équipe internationale a identifié 5 500 nouvelles espèces de virus à #ARN. #CNRSocéan
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— CNRS (@CNRS) April 8, 2022