Vendredi 25 août, le Kremlin a rejeté toute responsabilité dans le décès ’présumé’ d’Evgueni Prigojine, dirigeant du groupe paramilitaire Wagner et ancien allié devenu opposant à Vladimir Poutine. Il serait décédé dans un accident d’avion survenu deux jours plus tôt entre Moscou et Saint-Pétersbourg.
"C’est un mensonge absolu, il faut aborder cette problématique (du crash) en se basant sur des faits", a lancé Dmitri Peskov, le porte-parole du dirigeant du Kremlin. Il s’agit d’une réponse aux allusions des dirigeants occidentaux qui suggèrent que Moscou aurait commandité l’assassinat de l’ancien cuisinier de Vladimir Poutine. Dans les capitales de Washington, Paris, Berlin et Kiev, des figures importantes ont laissé entendre que leurs suspicions étaient directement dirigées vers le Kremlin.
"Actuellement, autour de la catastrophe aérienne et des morts tragiques de passagers, notamment Evgueni Prigojine, il y a beaucoup de spéculations et on sait bien dans quel sens on spécule en Occident", a-t-il également affirmé, rapporte TF1Info.
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Le chef d’État russe, ayant qualifié Prigojine de traître depuis l’insurrection armée du groupe Wagner les 23 et 24 juin, avait exprimé ses hommages, après une journée de silence, à un homme "talentueux", malgré les "graves erreurs" qu’il a commises. Actuellement, le décès du dirigeant de Wagner demeure ’présumé’, car les analyses génétiques visant à identifier de manière définitive les corps des victimes sont toujours en cours.
Les enquêteurs n’ont pas divulgué d’informations concernant les directions explorées, évitant toute mention que ce soit de l’hypothèse d’un accident, d’une bombe, d’un missile sol-air ou encore d’une erreur de pilotage.
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