Le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, a confié que cette phase d’injection du vaccin d’AstraZeneca-Oxford est un tournant dans le combat du Royaume-Uni contre cet horrible virus.
Après avoir injecté plus d’un million d’habitants avec le vaccin Pfizer-BioNTech, le Royaume-Uni poursuit sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Il a procédé ce lundi à l’injection du vaccin du groupe pharmaceutique AstraZeneca et de l’université d’Oxford, une première dans le monde. "Je suis enchanté aujourd’hui de lancer le vaccin d’Oxford, hérité de la science britannique", s’est réjoui le ministre britannique de la Santé Matt Hancock dans un communiqué paru, ce lundi. "C’est un tournant dans notre combat contre cet horrible virus et j’espère qu’il redonnera à tout le monde l’espoir que la fin de cette pandémie est en vue", a-t-il poursuivi sur les propos relayés par France24.
Le vaccin d’AstraZeneca-Oxford présente de nombreux avantages. Outre son coût (environ 2,50 euros la dose), il se conserve facilement à la température d’un réfrigérateur. Or, les vaccins de Moderna et de Pfizer-BioNTech ne peuvent être stockés à long terme qu’à très basse température. Le vaccin AstraZeneca-Oxford est déjà autorisé en Argentine et en Inde. En revanche, son autorisation au sein de l’Union européenne n’aurait pas lieu en janvier, selon l’Agence européenne des médicaments (EMA). De leur côté, les Etats-Unis ne prévoient pas de l’approuver avant avril.
Le Royaume-Uni est l’un des pays européens les plus endeuillés par la Covid-19 avec plus de 75 000 décès liés à la maladie. Avec la rapide expansion de l’épidémie causée par une nouvelle souche du coronavirus, le Premier ministre britannique Boris Johnson envisage des restrictions plus strictes dans plusieurs parties du pays. La fermeture des écoles figure parmi ces mesures.
Lire toute l’actualité au Royaume-Uni