Alors que le chancelier Olaf Scholz est attendu à Moscou, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a exhorté Moscou à "retirer ses troupes" de la frontière avec l’Ukraine.
En raison des tensions, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a demandé à Moscou de "retirer ses troupes" de la frontière avec l’Ukraine.
"La situation est particulièrement dangereuse et peut dégénérer à tout moment et nous devons utiliser toutes les opportunités de dialogue pour atteindre une solution pacifique", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Selon elle, la responsabilité d’une désescalade est clairement du côté de la Russie, et il revient à Moscou de retirer ses troupes. La ministre a aussi affirmé que l’Union européenne et l’OTAN sont unies derrière l’Ukraine. Elle a fait cette déclaration avant de se rendre à Madrid pour une réunion avec son homologue espagnol José Manuel Albares.
De son côté, le chancelier Olaf Scholz est en déplacement en Russie pour tenter de trouver une issue diplomatique et éviter la guerre. Il doit rencontrer Vladimir Poutine ce mardi 15 février. "En cas d’attaque, nous prendrons des mesures de grande envergure qui auront des répercussions importantes sur les possibilités d’évolution économique de la Russie", a-t-il averti lundi à Kiev.
Plus de 100 000 soldats russes sont massés aux frontières de l’Ukraine à l’heure actuelle. Cette situation inquiète de nombreux dirigeants dans le monde. Les Etats-Unis jugent qu’une "action militaire pourrait intervenir n’importe quand". Lundi, le président Joe Biden ainsi que le Premier ministre britannique Boris Johnson ont estimé qu’il restait "une opportunité cruciale pour la diplomatie". Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a aussi proposé à V. Poutine de "prolonger et d’élargir" le dialogue.
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