L’équipe du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, qui voulait enquêter sur la crise migratoire à la frontière de la Pologne et de la Biélorussie, s’est vue interdite d’accès.
Après l’interdiction d’accès à la frontière de la Pologne et de la Biélorussie, dont était victime l’équipe du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.
Les Nations Unies n’ont pas tardé à réagir à ce refus d’accès à la zone frontalière entre les deux pays. En effet, l’organisation a envoyé une équipe pour une enquête sur la crise migratoire, en demandant "instamment" aux autorités des deux pays d’ouvrir les zones frontalières aux "représentants humanitaires et des droits de l’homme, aux journalistes, aux avocats, ainsi qu’aux représentants de la société civile".
Selon les explications de Liz Throssell, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, les agents onusiens ont pu se rendre en Pologne mais "sans avoir eu l’autorisation d’accéder à la zone frontalière", tandis que la Biélorussie avait pris la décision de bloquer l’accès à l’ensemble de son territoire, rapporte Francetvinfo.fr.
Le Haut-Commissariat de l’ONU s’est aussi adressé à la Biélorussie et à la Pologne en leur demandant de "remédier d’urgence" à "la situation désespérée dans laquelle se trouvent les migrants et les réfugiés aux frontières" entre les deux pays.
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