Lundi 21 février, le président russe Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des régions séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine. Cette décision a été fortement condamnée par les Occidentaux.
A l’occasion de son allocution télévisée lundi 21 février, le président russe Vladimir Poutine a publiquement reconnu l’indépendance des régions séparatistes prorusses de l’Est de l’Ukraine.
"Je juge nécessaire de prendre cette décision qui était mûre depuis longtemps : immédiatement reconnaître l’indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", disait-il.
Dans la foulée, le président russe a menacé l’Ukraine d’immédiatement cesser ses opérations militaires contre les séparatistes. A défaut, elle doit assumer sa "responsabilité de la poursuite de l’effusion de sang".
Après l’allocution de Vladimir Poutine, l’Union européenne, les États-Unis et le Royaume-Uni ont vivement condamné la décision de la Russie et annoncé des sanctions.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé une "violation flagrante de la souveraineté" de l’Ukraine, mais aussi une "répudiation des accords de paix de Minsk". Il a assuré que le Royaume-Uni continuerait à tout faire pour soutenir les Ukrainiens.
Dans un communiqué, le président de la République Emmanuel Macron a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nation-Unies.
Pour sa part, les États-Unis vont publier un décret interdisant tout nouvel investissement, échange ou financement par des Américains à destination, en provenance ou dans les régions prorusses de Donetsk et Lougansk. "Ces mesures sont distinctes et s’ajouteraient aux mesures économiques rapides et sévères que nous avons préparées en coordination avec nos alliés et partenaires si la Russie venait à envahir davantage l’Ukraine", a prévenu la porte-parole du président Biden, Jen Psaki.
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