Moscou avait déjà été suspendu du Conseil de l’Europe au lendemain du début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février. La semaine dernière, plusieurs officiels russes avaient laissé entendre que le pays s’apprêtait à quitter définitivement l’organisation. La décision a été prise mardi 15 mars.
Dès le début de l’opération militaire russe en Ukraine, le 24 février dernier, Moscou a été suspendu du Conseil de l’Europe. Réunie à Strasbourg depuis lundi 14 mars, l’assemblée parlementaire de l’organisation a demandé l’expulsion de la Fédération russe.
Alors que la décision doit être entérinée le jeudi 17 mars, la Russie a devancé l’annonce de sa probable exclusion. Le pays a claqué, mardi, la porte du Conseil de l’Europe. "La notification de retrait" a été remise mardi à la secrétaire générale, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
La Fédération russe accuse l’Otan et l’Union européenne de l’avoir mis le Conseil de l’Europe au service de "leur expansion militaro-politique et économique à l’Est". Elle estime que les institutions de l’organisation auraient été "systématiquement utilisées pour exercer des pressions sur la Russie et s’ingérer dans ses affaires intérieures".
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