Après la rupture du contrat d’achat de sous-marins entre l’Australie et la France, le président du Conseil européen, Charles Michel, a dénoncé un manque de loyauté de la part de Washington.
La crise des sous-marins, qui est consécutive à une rupture d’un contrat de vente de 11 sous-marins d’un montant de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros) entre l’Australie et la France, a aussi provoqué une crise diplomatique. La France a décidé de rappeler ses ambassadeurs à Washington et a Canberra, ce week-end.
De son côté, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne a réagi lundi 20 septembre à cet incident en jugeant inacceptable la manière dont la France a été traitée dans cette affaire, rapporte 20 Minutes. Sur la chaîne d’information américaine CNN, elle a déclaré : "L’un de nos États membres a été traité d’une manière qui n’est pas acceptable […]. Nous voulons savoir ce qui s’est passé et pourquoi".
Le président du Conseil européen Charles Michel, quant à lui, évoque un manque de loyauté de la part des Etats-Unis. L’Union européenne apostrophe Washington en réclamant une "clarification" pour tenter de "mieux comprendre quelles sont les intentions derrière l’annonce d’un partenariat stratégique" entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie.
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