Alors que les dirigeants de l’UE prévoient d’imposer de nouvelles sanctions contre la Biélorussie à cause de la crise des migrants. Le président Alexandre Loukachenko a prévenu que son pays répliquerait.
Une escalade de tensions est observée entre la Bielorussie et la Pologne car des milliers de migrants sont massés le long de la frontière entre les deux pays. Bruxelles accuse le président biélorusse d’orchestrer cette situation pour se venger des sanctions européennes contre son pays après la répression brutale dont l’opposition a été la victime.
Alexandre Loukachenko est accusé de raviver les tensions en délivrant des visas à des migrants et en les acheminant à la frontière. Face à cette situation, la présidente de la Commission européenne a appelé les membres de l’UE à prendre de nouvelles sanctions contre les autorités biélorusses, responsables d’un afflux de migrants à la frontière avec la Pologne.
"S’ils nous imposent de nouvelles sanctions... nous devons répondre ", a d’ores et déjà prévenu Alexandre Loukachenko dans une transcription publiée sur le site de la présidence bélarusse. Il a notamment évoqué la possibilité de suspendre le fonctionnement d’un gazoduc qui livre du gaz à l’Europe alors que le continent est confronté à une grave crise énergétique.