L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé son intention de saisir la justice concernant la publication d’une étude "pre-print" controversée cosignée par Didier Raoult. Plusieurs médecins ont dénoncé les travaux sur l’administration d’hydroxychloroquine aux patients atteints de la Covid-19.
L’étude menée par le Pr Didier Raoult sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine chez les malades de la Covid-19 suscite une vive controverse. Les travaux ont été critiqués par de nombreux médecins. D’après plusieurs experts, le médecin aurait effectué un "essai thérapeutique sauvage" sur plus de 30 000 patients.
Ces travaux, signés de l’ancien directeur de l’IHU de Marseille et de 7 co-auteurs, ont été mis en ligne sur la plate-forme de prépublications MedRxiv le 4 avril dernier. Mais face à la polémique, ils ont été retirés.
D’après les médias, l’Agence nationale de sécurité du médicament a décidé de saisir la justice. L’ANSM a souligné que cette recherche impliquait des sujets humains. Il fallait obtenir une approbation spécifique pour la mener.
"Après analyse, nous confirmons que cette étude peut être qualifiée de RIPH de catégorie 1", a-t-elle déclaré. "Cette étude aurait ainsi dû bénéficier d’un avis favorable d’un comité de protection des personnes (CPP) et d’une autorisation de l’ANSM pour être mise en œuvre".
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