Selon une étude, les pays dirigés par des femmes affichent les taux de mortalité due au coronavirus les plus faibles.
Supriya Garikipati, économiste du développement à l’Université de Liverpool, qui a co-écrit une étude avec Uma Kambhampati de l’Université de Reading, a indiqué que : "Nos résultats indiquent clairement que les femmes dirigeantes ont réagi plus rapidement et de manière plus décisive face aux décès potentiels" dus au coronavirus, indique RTL.
Pour gérer la crise sanitaire, "les réponses politiques proactives et coordonnées", que les femmes leaders ont adoptées, auraient été les plus efficaces pour éviter un nombre élevé de morts. Parmi ces dirigeantes figurent Angela Merkel, la Néo-zélandaise Jacinda Ardern, la Danoise Mette Frederiksen, la Taïwanaise Tsai Ing-wen ou la Finlandaise Sanna Marin, énumère The Guardian.
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LCI rapporte qu’aucun des dix pays les plus touchés par l’épidémie de coronavirus n’est dirigé par une femme. Il en va de même pour les 20 ou 30 états les plus touchés, voire même les 40 plus touchés.
Avec 111,4 morts pour un million d’habitants, l’Allemagne arrive en 41e place.
Les autres pays dirigés par des femmes comme le Danemark et la Serbie occupent respectivement les 44e et 47e. Viennent ensuite la Finlande ou la Norvège (66 et 70e). Pour 6 morts de la Covid-19 ou moins pour un million d’habitants, des pays comme la Slovaquie, l’Ethiopie, Singapour ou la Nouvelle-Zélande font partie de ce classement. Ces pays sont tous dirigés par des femmes.
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