Le lundi 23 août, le laboratoire franco-autrichien Valneva a indiqué avoir débuté la soumission progressive de sa demande d’autorisation de son candidat-vaccin contre la Covid-19, auprès des responsables de la santé au Royaume-Uni.
Actuellement, selon les médias français comme Le Parisien, les essais de phase 3 de Valneva, qui ont pour objectif de prouver l’efficacité réelle d’un traitement avant une possible mise en vente, sont toujours en cours. Le laboratoire espère "qu’une autorisation initiale pourrait lui être accordée d’ici la fin 2021" pour la commercialisation. Le laboratoire franco-autrichien a déjà signé un contrat avec le Royaume-Uni pour livrer ce vaccin si l’essai s’avère positif.
Alors que la première partie des essais de phase 3 a lieu au Royaume-Uni, depuis début août, Valneva a lancé un essai complémentaire en Nouvelle-Zélande, auprès d’individus ayant 56 ans et plus.
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Valneva utilise un vaccin à virus désactivé, technologie plus classique que celles des vaccins approuvés dans l’Union européenne. A savoir, Pfizer-BioNTech et Moderna qui sont à ARN messager, ainsi qu’ AstraZeneca et Johnson & Johnson, fonctionnant par vecteur viral.
Par ailleurs, l’Espagne a fait part des avancées dans le vaccin qu’elle est en train de développer. Début août, toujours selon Le Parisien, l’Agence espagnole des médicaments avait le lancement des essais cliniques sur des humains du premier vaccin espagnol contre la Covid-19. Du côté de la France, le vaccin de Sanofi pourrait être mis sur le marché à la fin de l’année.
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