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Pour endiguer la propagation du coronavirus et prévenir une éventuelle intrusion des variants sur son territoire, l’Allemagne a décidé de fermer dimanche certaines de ses frontières. Une décision qui a déplu à l’Union européenne.
Pour éviter une éventuelle vague épidémique en lien avec des variants Britanniques et Sud-Africains, les autorités allemandes ont préféré prendre le devant et fermer certaines de ses frontières. Depuis dimanche, l’Allemagne a procédé à la fermeture des frontières avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.
Un millier de policiers allemands a été mobilisé pour contrôler les véhicules qui passaient les frontières. Quelque 1 700 véhicules ont fait l’objet de contrôle et 500 d’entre eux ont été refoulés. Seuls les résidents, les frontaliers et les travailleurs occupant des postes jugés "stratégiques" avaient le droit de passer.
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Le ministre de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg, une région frontalière de la France, a commenté cette mesure restrictive en indiquant qu’ : "Il faut empêcher au mieux toute nouvelle intrusion", rapporte 20 Minutes.
La commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides, citée par le quotidien allemand Augsburger Allgemeine, a réagi à cette fermeture des frontières en commentant que : "Le virus ne se laissera pas arrêter par des frontières fermées. La seule chose qui aide, ce sont les vaccins et les mesures de précaution sanitaires, il est à mon avis erroné de revenir à une Europe des frontières fermées", a encore ajouté cette responsable.
De son côté, le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer a rétorqué à ces critiques en lançant : "Ça suffit !". Il s’est insurgé contre la Commission européenne en rappelant la lenteur de la campagne de vaccination. Toujours selon le ministre, la Commission a "commis assez d’erreurs" et devrait soutenir l’Allemagne plutôt que "lui mettre des bâtons dans les roues avec ses conseils".
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