Une étude d’Euler Hermes publiée jeudi a mis en avant les avantages obtenus par les PME par la mise en place des plans de soutien en Europe. L’assureur-crédit s’est surtout focalisé sur le cas de la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Les mesures de soutien public décidées au plus fort de la pandémie de Covid-19 ont permis aux PME de sortir la tête hors de l’eau. Selon une étude d’Euler Hermes, elles ont permis d’éviter la zone rouge. Pour arriver à cette conclusion, l’assureur-crédit a focalisé son attention sur 525 000 petites et moyennes entreprises réparties dans trois pays européens. En conséquence, 7% d’entre elles risquent de déposer le bilan d’ici 4 ans en Allemagne, 13% en France et 15% au Royaume-Uni, rapporte Le Figaro. A défaut de mesures de soutien public, les risques de défaut se seraient élevés à 17% pour la France et 26% pour le Royaume-Uni 26%.
La France a alloué un fonds de solidarité pour les entreprises pour un montant total de 80 milliards d’euros de subventions et environ 160 milliards d’euros de prêts, a noté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Euler Hermes a par ailleurs évoqué un autre avantage des plans de soutien en faisant reculer les risques de faillites par rapport à la période prépandémique. "Le soutien des États n’a pas seulement amorti le choc du Covid-19, mais il l’a surcompensé avec des subventions directes et des reports d’impôts", est-il précisé dans l’étude. Plusieurs secteurs ont été particulièrement fragilisés par la pandémie de Covid-19 dans ces trois pays notamment les équipementiers automobiles, les équipements de transport, ainsi que les secteurs de l’énergie et des services.
> A lire aussi : Le plan de relance français de 40 milliards d’euros validés par la Commission européenne