Depuis la découverte du coronavirus, il y a deux ans, des variants sont apparus aux quatre coins du monde. Après Delta et Omicron, un sous-variant, baptisé BA.2, a été identifié dans quelques pays.
Alors que le nombre quotidien de nouvelles contaminations au coronavirus évolue de manière inquiétante dans le monde, les variants ne cessent de se multiplier. Après Omicron, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, un nouveau sous-variant a été détecté dans quelques pays, "comme en Israël, à Singapour, en Inde ou en Chine", a affirmé le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, à LCI.
Il s’agit d’une mutation d’Omicron. Les scientifiques ont baptisé ce nouveau sous-variant "BA.2", mais ne connaissent pour le moment "ni son origine, ni sa virulence, ni sa capacité d’échappement à l’immunité, y compris celle conférée par Omicron". Le Pr Flahault a revanche indiqué qu’il est apparemment "plus contagieux".
D’après ce responsable, le "BA.2" est déjà majoritaire au Danemark. Comme il a été repéré dans plusieurs pays dans le monde, son évolution doit être suivie de près. Les scientifiques cherchent surtout à savoir s’il "échappe à l’immunité conférée par le vaccin et les infections antérieures". Ils veulent en savoir "plus sur sa virulence".
Le professeur a, par ailleurs, affirmé que le BA.2 est difficile à tracer, rapporte Ouest France. "Les PCR n’arrivent pas à le distinguer des autres coronavirus,...il faut vraiment faire du séquençage pour l’identifier". L’Organisation mondial de la Santé n’a pas encore statué sur le cas de ce sous-variant. Il faudra probablement des données plus précises pour mieux le cerner.