Le gouvernement britannique va participer au financement de cette étude clinique, une première mondiale, à hauteur de 33,6 millions de livres (38,6 millions d’euros).
Des médecins sont chargés de veiller en permanence sur les volontaires et sur les effets des injections sur leurs organismes. Environ 90 personnes aux maximum âgées de 18 à 30 ans seront contaminées au coronavirus dans le cadre d’une étude au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique la annoncé la nouvelle ce mercredi après le feu vert des autorités en charge de vérifier l’éthique. "Bien qu’il y ait eu des progrès très positifs dans le développement de vaccins, nous voulons trouver les meilleurs vaccins et les vaccins les plus efficaces pour une utilisation à plus long terme.", a confié le ministre britannique chargé des Entreprises Kwasi Kwarteng sur les propos relayés par 20 Minutes.
Dans le cadre de cette étude présentée comme une première mondiale, les volontaires recevront une faible dose du coronavirus. Des médecins seront mobilisés pour veiller en permanence sur eux et sur les effets de ces injections sur leurs organismes. Le but de cette expérience est de définir la plus petite quantité de Covid-19 à laquelle une personne doit être exposée pour attraper la maladie. Grâce à cette information, il serait peut-être possible de développer des vaccins et des traitements rapidement.
Le gouvernement britannique va participer au financement de cet essai clinique à hauteur de 33,6 millions de livres (38,6 millions d’euros). L’étude réalisée en partenariat avec le Royal Free Hospital de Londres doit commencer dans les semaines à venir. Si ces essais cliniques permettent de développer un vaccin, d’autres volontaires également exposés intentionnellement au virus recevront une injection.
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