La vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, et trois autres personnes ont été inculpées et écrouées dimanche, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar. Elles sont en détention provisoire en Belgique.
Le Parlement européen est secoué par des soupçons de corruption impliquant le Qatar. Les enquêteurs belges suspectent ce pays du Golfe d’"influencer les décisions économiques et politiques" de l’institution "en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative", selon une source judiciaire auprès de France Télévisions.
L’enquête sur cette affaire avance. Six personnes, dont la vice-présidente du Parlement Eva Kaili, ont été interpellées. D’après les médias, l’eurodéputée grecque et trois autres personnes ont été inculpées et placées en détention provisoire en Belgique, dimanche, pour "appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption".
Mme Kaili n’a pas pu bénéficier de son immunité parlementaire, car l’infraction qui lui est reprochée a été constatée "en flagrant délit". Elle était en possession de "sacs de billets" lorsque la police belge l’a interpellée vendredi. Le juge a libéré les deux autres personnes, note le site d’information Capital. Les autorités belges ont indiqué qu’une perquisition a été également menée au domicile d’un second eurodéputé.
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