Après les efforts déployés dans le monde pour lutter contre le coronavirus, la pandémie s’est estompée, mais n’est pas terminée, selon le secrétaire général de l’ONU ce mercredi 9 mars. Antonio Guterres estime que la vaccination est encore inéquitable.
Apparu en Chine fin 2019, le coronavirus s’est propagé dans le monde. Depuis, plus de 446 millions de contaminations ont été enregistrées, a affirmé dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU ce mercredi 9 mars. Antonio Guterres a fait état de "plus de 6 millions de décès confirmés et d’innombrables autres personnes aux prises avec une détérioration de la santé mentale".
Après plus de deux ans de lutte, la situation sanitaire dans plusieurs régions du monde s’est apparemment améliorée. C’est le résultat "des mesures de santé publique sans précédent et au développement et au déploiement extraordinairement rapide de vaccins", selon M. Guterres. Il a cependant averti que la pandémie n’est pas terminée.
La vaccination est considérée comme la meilleure arme pour se protéger de ce virus. Le secrétaire général de l’ONU a estimé qu’elle est "scandaleusement inéquitable". "Les fabricants produisent 1,5 milliards de doses par mois, mais près de trois milliards de personnes attendent toujours leur premier vaccin", selon ses dires. Il regrette le fait de donner la "priorité à la santé des habitants des pays riches" avant celle des pauvres.
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