Lors de la conférence de l’ONU sur le climat qui s’est achevée, dimanche 15 décembre, à Madrid, aucun accord n’a été signé sur les points importants afin de répondre à l’urgence climatique.
Ce dimanche, la COP25 a souligné qu’il était "urgent" de lutter contre le réchauffement climatique. Toutefois, aucun accord n’a été pris sur les points essentiels pour répondre à cette urgence, ainsi qu’aux appels pressants des écologistes.
Selon Catherine Abreu, du Climate Action Network, il y a eu un appel à réduire l’écart entre les objectifs de l’accord de Paris de limiter le réchauffement et les engagements. "Mais le langage est tortueux et le résultat médiocre", a-t-elle estimé.
Après deux semaines de négociations, la COP25 a échoué à trouver un accord, notamment sur les règles des marchés carbones internationaux.
La COP25 est en réalité un test de la volonté des Etats de répondre aux mises en garde des scientifiques, relate Le Figaro. En effet, ils ont prévenu que la hausse des températures pourra atteindre un point de non-retour.
Les plus gros pollueurs (Brésil, Australie, Chine, Etats-Unis et l’Arabie Saoudite) ont bloqué les appels de nombreux pays et de l’Union européenne. L’institution s’est engagée à parvenir à la neutralité carbone en 2050. "Ces discussions montrent à quel point les dirigeants politiques sont déconnectés de l’urgence démontrée par la science et des demandes des gens qui se mobilisent dans la rue", a commenté Helen Mountford, vice-présidente du think-tank, World Resources Institute.
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