"Malheureusement, la contrefaçon, c’est très pernicieux", a commenté Delphine Sarfati-Sobreira, la directrice de l’Union des fabricants français.
Les autorités espagnoles ont annoncé le 21 juillet dernier avoir saisi à la frontière franco-espagnole plus de 60 000 vêtements de contrefaçon d’une valeur marchande de 16,5 millions d’euros.
Les gendarmes espagnols (la Guardia civil) ont procédé à l’interpellation de huit personnes ayant participé à la vente, au trafic ou au blanchiment d’argent, rapporte Francetvinfo.fr.
La Guardia civil a effectué des interventions au niveau de cinq entrepôts où étaient stockés des centaines de cartons de marchandises. La fabrication de la plupart des vêtements contrefaits a eu lieu au Portugal et sont prêts à la vente. Les vêtements de contrefaçon en provenance de la Chine, quant à eux, ont besoin d’être transformés par les trafiquants qui apposent les logos de grandes marques dessus. Une vaste enquête sur le trafic de contrefaçons, mise en place depuis deux ans, a abouti à cette saisie.
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La directrice de l’Union des fabricants français, Delphine Sarfati-Sobreira, a fait remarquer que : "Malheureusement, la contrefaçon, c’est très pernicieux".
Cette responsable a aussi ajouté : "C’est du trafic de fourmis. Lorsque vous avez des voitures qui passent non-stop à la frontière, il faudrait pouvoir arrêter toutes les voitures pour trouver des articles par-ci par-là. C’est très compliqué. Et ces filières sont très organisées".
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