Washington a affirmé mardi que "plus de 10 000 soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie". Confirmant l’information de Kiev, les États-Unis ont ajouté qu’ils sont "engagés dans des opérations de combat" dans la région russe de Koursk.
Les États-Unis ont confirmé, le 12 novembre, le déploiement de "plus de 10 000 soldats nord-coréens" en Russie. La plupart d’entre eux ont été envoyés dans la région de Koursk, rejoignant les forces russes combattant les Ukrainiens. Washington corrobore ainsi les accusations de Kiev, suscitant les préoccupations des pays occidentaux qui soutiennent l’Ukraine dans le conflit.
Le porte-parole du département d’État américain, Vedant Patel, a précisé que ces soldats ont été envoyés principalement à Koursk, où les forces ukrainiennes sont à l’offensive depuis le mois d’août. Ils seraient déjà engagés dans le combat avec les Russes. Ce déploiement a été observé par les autorités ukrainiennes, qui avaient dit qu’environ 11 000 soldats nord-coréens étaient déjà mobilisés en Russie.
L’extension de l’aide militaire entre la Russie et la Corée du Nord s’inscrit dans un contexte plus large. En septembre, les deux parties avaient signé un traité de défense mutuelle. Conclu après la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang, cet accord prévoit un soutien militaire réciproque en cas d’attaque contre l’un des deux pays. Ce rapprochement stratégique entre les deux nations préoccupe les puissances occidentales, déjà sur la défensive face aux tensions croissantes en Ukraine.