Volodymyr Zelensky a affirmé lundi que 11 000 soldats nord-coréens sont déployés dans la région de Koursk, en Russie. Ce renforcement militaire suscite des inquiétudes quant à une escalade des hostilités à la frontière ukrainienne, alors que les forces de Kiev continuent de se battre pour préserver leur territoire face à l’invasion russe.
Lundi 4 novembre, lors de son allocution quotidienne, le président ukrainien a exprimé ses craintes sur la forte présence de soldats nord-coréens dans la région de Koursk, en Russie. Pour Volodymyr Zelensky, l’afflux de forces nord-coréennes en soutien à l’armée russe est une menace directe pour la sécurité de l’Ukraine.
"Nous constatons une augmentation du nombre de soldats nord-coréens, mais il n’y a pas d’augmentation significative de la réaction de nos partenaires occidentaux", a-t-il déploré. Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain, a corroboré ces chiffres, estimant à 10 000 le nombre de soldats nord-coréens dans la région. Ils pourraient, selon ses dires, "participer à la bataille dans les prochains jours".
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M. Zelensky avait déjà critiqué l’absence de réponse de l’Occident face à cette menace grandissante. Il a déclaré, samedi, que l’Ukraine surveille attentivement les sites où les soldats nord-coréens sont rassemblés en Russie. Des frappes pourraient être envisagées si Kiev avait les moyens et l’autorisation d’agir, a-t-il ajouté.
"L’Amérique observe, la Grande-Bretagne observe, l’Allemagne observe. Tout le monde attend que l’armée nord-coréenne commence à frapper les Ukrainiens" au lieu d’agir, regrette le président ukrainien.
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