Illustration - Alexey Kudenko/SPUTNIK/SIPA
Michaël Sciacca, un informaticien dans le Gard, avait décidé de rejoindre la légion internationale pour se rendre en Ukraine le 9 mars dernier, alors que le pays est en pleine guerre contre la Russie. Mais quatre jours après le bombardement de sa base d’entraînement, il est retourné dans l’Hexagone.
Peu après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le président Volodymyr Zelensky avait annoncé la création de la "légion internationale". Il avait appelé les étrangers à rejoindre la "résistance aux occupants russes", et plusieurs citoyens français se sont portés volontaires. Michaël Sciacca, un informaticien dans le Gard, en fait partie.
Le 9 mars, Michaël Sciacca avait pris sa voiture pour se rendre en Ukraine et intégrer la légion internationale. Le 13 mars, la caserne à Yavoriv, près de la frontière polonaise, avait cependant été bombardée par les forces russes. C’était la base d’entraînement des combattants étrangers venus se battre dans le pays.
"Quand je suis sorti, j’ai cru que c’était un exercice et j’ai vu mon responsable et je lui ai demandé si c’était cela et il m’a dit ’non c’est la guerre’. J’ai eu peur de mourir mais après je me suis repris et ressaisi", a confié Michaël Sciacca. Lors de ce bombardement, une trentaine de combattants ont été tués.
Michaël Sciacca a affirmé qu’ils devaient rester en Ukraine "pendant douze jours pour la formation. Cela devait être notre QG", mais les Ukrainiens ont décidé de renvoyer les combattants étrangers chez eux après le bombardement de la caserne d’Yavoriv.
L’homme a donc passé quatre jours en Ukraine avant de rentrer en France. L’informaticien a cependant assuré qu’il était prêt à revenir dans ce pays s’il le faut. "Sans la moindre hésitation, j’y retournerais", selon ses propos relayés par Cnews. Son paquetage militaire est, d’ailleurs, toujours prêt.
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