Un premier cas de choléra est confirmé dans le nord du Liban alors que la guerre entre le Hezbollah et Israël ne cesse de s’intensifier. L’OMS a tiré la sonnette d’alarme sur le risque très élevé de propagation de la maladie.
Le conflit entre le Hezbollah et Israël a des conséquences négatives sur la santé publique au Liban, rapporte 20 Minutes. Mercredi 16 octobre, le ministère libanais de la Santé a confirmé qu’une femme a été victime de la bactérie du choléra dans le nord du pays. La patiente, originaire d’un village dans le gouvernorat de l’Akkar, s’était rendue à l’hôpital lundi "en raison de grave diarrhée aqueuse et d’une déshydratation importante".
Après la découverte de ce premier cas, l’Organisation mondiale de la santé a tiré la sonnette d’alarme. "Ce qui nous inquiète, c’est que les personnes déplacées par le conflit actuel ont atteint le Nord", a alerté le Dr Abdinasir Abubakar, responsable de l’organisation onusienne au Liban, lors d’un point de presse à Genève. Selon ses dires, ces personnes déplacées viennent de certaines communautés du Sud et de Beyrouth qui "n’ont pas été immunisées contre le choléra au cours des 30 dernières années, et le risque de propagation est très élevé".
Le Liban est touché par une crise économique qui a eu un impact sévère sur les services publics d’eau et d’électricité. L’OMS et les autorités locales ont organisé une campagne de vaccination contre le choléra dans les zones les plus à risque, a rappelé Abdinasir Abubakar. La patiente citée plus haut ne venait cependant pas d’une de ces zones.
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