Dans la soirée du jeudi 5 décembre, la Russie a affirmé être prête à recourir à "tous les moyens" disponibles pour se protéger, après le lancement du nouveau missile lourd Orechnik visant l’Ukraine fin novembre. Selon Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, ces "signaux" doivent être "pris au sérieux".
La Russie a réaffirmé sa position en évoquant l’utilisation de "tous les moyens" pour garantir sa défense. Ce discours intervient après le lancement du missile lourd Orechnik, présenté comme une réponse aux frappes ukrainiennes sur son territoire, menées avec des équipements occidentaux. Moscou insiste sur l’importance de ses "signaux" adressés aux puissances occidentales, qu’elle espère voir "pris au sérieux", rapportent les médias francophones comme France 24.
Selon les autorités russes, ces actions visent à dissuader toute tentative de "défaite stratégique" orchestrée par les États-Unis et leurs alliés. Malgré cette posture ferme, la Russie affirme vouloir éviter toute escalade, tout en restant prête à envoyer d’autres avertissements si ses messages ne sont pas entendus.
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"Nous aimerions avoir des relations normales avec tous nos voisins, bien sûr, mais d’une manière générale avec tous les pays et en particulier avec un grand pays comme les États-Unis", a aussi assuré Sergueï Lavrov. Il a ajouté : "nous ne voyons pas pourquoi la Russie et les États-Unis ne pourraient pas coopérer pour le bien de l’univers".
Sergueï Lavrov a estimé que, bien que la Russie ne soit pas officiellement en guerre, la situation en Ukraine peut être qualifiée de "guerre hybride". Il a également estimé que les actions ukrainiennes, impliquant des armes modernes à longue portée, ne seraient pas possibles sans l’implication directe des forces américaines.
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