La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dévoilé une nouvelle proposition de loi favorisant les retours de migrants en situation irrégulière.
Un sommet en partie consacré à la question migratoire aura lieu jeudi 17 et vendredi 18 octobre à Bruxelles. Selon 20 Minutes, la Commission européenne compte durcir les règles et favoriser les expulsions de migrants en situation irrégulière.
Ursula von der Leyen a révélé une nouvelle proposition de législation dans une lettre envoyée aux 27 pays membres de l’Union européenne. Ce texte mentionne "des obligations claires de coopération pour les personnes renvoyées et la volonté de rationaliser efficacement le processus de retour".
Bruxelles propose d’établir une "reconnaissance mutuelle des mesures prises par tel ou tel Etat membre" pour faciliter les retours des personnes en situation irrégulière.
Selon la présidente de la Commission, ce niveau d’harmonisation et de confiance doit permettre de "s’assurer que les migrants, objets d’une décision de retour dans un pays, ne puissent pas utiliser les lacunes du système pour éviter ce retour ailleurs".
Jusqu’ici, moins de 20% des décisions d’expulsion de migrants en situation irrégulière sont suivies d’effet.
Ainsi, Ursula von der Leyen a évoqué un renforcement de la coopération avec les pays tiers concernés. Elle a cité par exemple le durcissement de l’octroi à des pays récalcitrants. "L’alignement de la politique des visas s’est avéré être un outil important pour gérer les mouvements irréguliers vers l’UE", a-t-elle signifié dans son courrier.
La présidente a également proposé de développer des relations "stratégiques" avec les pays d’origine et de transfert, comme ce qui a déjà été fait avec la Libye ou la Tunisie. Cela a permis de diminuer de 66% les entrées irrégulières de migrants via la Méditerranée centrale.
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