Alors que le choléra, une infection diarrhéique aiguë potentiellement mortelle, frappe de plus en plus de régions à travers le monde, la lutte contre l’épidémie est sérieusement compromise par une pénurie critique de vaccins, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce manque pourrait aggraver considérablement la situation.
Le choléra est une infection bactérienne aiguë causée par le Vibrio cholerae. Cette maladie se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des matières fécales. Elle peut entraîner des diarrhées sévères et une déshydratation rapide, parfois mortelle. Le choléra représente une menace mondiale majeure.
Dans son bulletin épidémiologique du jeudi 15 août, l’Organisation mondiale de la santé maintient le risque mondial comme "très élevé", en grande partie à cause d’une pénurie de vaccins. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, appelle à des investissements urgents pour augmenter la production de vaccins et à des efforts accrus concernant l’eau, l’assainissement, et la préparation aux urgences.
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D’après l’OMS, le manque de vaccins compromet sérieusement la réponse globale au choléra. En 2023, la demande aurait largement surpassé l’offre. Alors que 105 millions de doses étaient nécessaires pour 18 pays, seulement 55 millions ont été produites.
L’OMS a recensé 307 433 cas de choléra et 2 326 décès dans 26 pays entre le 1er janvier et le 28 juillet 2024. Les zones les plus sévèrement affectées sont la Méditerranée orientale, l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, les Amériques, et l’Europe. Bien que le Pacifique occidental ait été épargnée jusqu’à présent, la situation reste préoccupante dans les autres régions.
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