"Entre 3,3 et 3,6 milliards d’humains vivent dans un environnement très vulnérable", a indiqué le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) dans le deuxième volet de son grand rapport d’évaluation de la situation climatique.
Dans le premier volet de leur sixième rapport publié en août, les membres du Giec ont évoqué l’accélération du changement climatique. Et dance ce deuxième volet, publié lundi 28 février, les scientifiques analysent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes, ainsi que les possibles moyens de s’y adapter.
Dans un communiqué, le président du Giec, Hoesung Lee, a indiqué que ce rapport "est un terrible avertissement sur les conséquences de l’inaction". Dudit rapport, selon lui, montre que le changement climatique constitue "une menace grave et croissante pour notre bien-être et la santé de cette planète". Ce responsable a tenu à souligner que : "Nos actions aujourd’hui détermineront comment l’humanité et la nature s’adapteront aux risques climatiques croissants", rapporte Francetvinfo.fr.
Face à la dégradation croissante de la situation climatique, l’humanité sera en partie capable de s’adapter au changement climatique. Mais, d’après Wolfgang Cramer, directeur de recherches du CNRS à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et l’un des auteurs du rapport, "si nous nous engageons beaucoup plus fortement qu’actuellement, nous pouvons arriver à éviter beaucoup des graves conséquences".
Ce rapport du Giec indiqua que : "Tout retard dans la mise en œuvre d’une action concertée, globale et anticipée en faveur de l’adaptation et l’atténuation nous fera rater la courte fenêtre d’opportunité, qui se referme rapidement, pour garantir un avenir vivable et durable pour tous".
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