Archie Battersbee, âgé de 12 ans, a été retrouvé inconscient après avoir tenté de réaliser le "blackout challenge" sur TikTok. Dans le coma, l’arrêt de ses soins divise actuellement le Royaume-Uni.
Le 7 avril dernier, Archie Battersbee a subi une grave lésion cérébrale après avoir réalisé le "blackout challenge", très populaire sur la plateforme Tiktok. Ce challenge consiste à retenir son souffle jusqu’à l’évanouissement.
Depuis cette date, le jeune garçon de 12 ans a été placé dans le coma artificiel dans un hôpital de Londres. Les médecins ont affirmé ne pas trouver une amélioration dans l’état d’Archie. Ils ont alors demandé un arrêt des soins. Une décision qui est complètement impensable pour les parents du patient. Ils ont alors multiplié les recours en justice et les apparitions médiatiques.
Face au combat des parents du jeune Archie, la fin de vie est devenue un débat houleux au Royaume-Uni. En effet, certaines personnes ont jugé l’acharnement thérapeutique des parents. Par ailleurs, les différentes instances saisies ont débouté les parents. Fin mai, la justice britannique a indiqué le soin donné à Archie est futile mettant à mal sa dignité.
Mercredi 3 août, à la mi-journée, une décision de la Cour suprême britannique a ordonné l’arrêt des soins d’Archie. Mais sa famille a pris la décision de saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Mais cette dernière a jugé la demande irrecevable. Archie Battersbee devrait ainsi être débranché.
La maman d’Archie a déclaré qu’ils (ses parents) n’ont eu aucun droit pour leur fils. "C’est tellement injuste… C’est dégoûtant. Je lui ai promis de me battre jusqu’au bout, et c’est exactement ce que j’ai fait", a-t-elle ajouté.
Aux côtés de son mari, la mère de famille a assuré qu’Archie présente encore des signes de vie, avec la pression de ses doigts et de ses yeux. Selon eux, les convictions religieuses de leur fils doivent être prises en compte. "Son organisme, ses organes et son cœur sont en train de s’éteindre", a pourtant souligné le juge Andrew McFarlane de la Cour d’appel.
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