Pour la "rupture abusive" de son contrat, l’ancien PDG de l’alliance Renault-Nissan, a intenté des poursuites contre la firme nipponne, ayant mis fin subitement à ses fonctions au mois de mars dernier.
Selon les informations rapportées par Le Figaro, mercredi 17 juillet, Carlos Ghosn a poursuivi Nissan et Mitsubishi auprès de la justice néerlandaise pour "rupture abusive" de son contrat. Les porte-parole de l’ancien PDG de Renault ont d’ailleurs confirmé cette assignation en justice.
En effet, Carlos Ghosn avait démissionné de son poste au sein de Renault-Nissan BV (RNBV), mais pas auprès de Nissan-Mitsubishi BV (NMBV), une autre filiale du groupe basée aux Pays-Bas. NMBV l’avait remercié durant une réunion de son conseil d’administration le 12 mars 2019.
Les avocats de l’ancien patron de Renault-Nissan ont jugé la rupture du contrat de leur client "insuffisamment motivée". En conséquence, ils ont réclamé jusqu’à 15 millions d’euros d’indemnités. Actuellement, Carlos Ghosn est assigné à résidence à Tokyo, au Japon. Il n’a pas été inculpé dans le cadre de ses fonctions chez NMBV.
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