C’est Carlos Ghosn lui-même, ancien patron de l’Alliance Nissan-Renault, qui a confirmé sa fuite…
Carlos Ghosn attendait son procès en résidence surveillée au Japon. L’homme d’affaires déchu attendait son jugement qui devait commencer en avril 2020 pour malversations financières présumées. Dans un communiqué relayé par la presse Française, l’ancien magnat de l’automobile confirme : "je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité".
Il assure ne pas avoir fui la justice mais s’être "libéré de l’injustice et de la persécution politique", ajoutant : "je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine".
Une source sécuritaire avait déjà informé la presse Francilienne avant la diffusion du communiqué que Carlos Ghosn est arrivé à l’aéroport de Beyrouth le lundi 30 décembre. Un autre responsable au Liban a confirmé l’information, précisant que la façon dont il a quitté le Japon "n’est pas claire".
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Carlos Goshn a été arrêté le 19 novembre 2018 à Tokyo. Ses proches et ses défenseurs ont vivement critiqué ses conditions de détention et la manière dont les Japonais ont traité le dossier. Fin avril, l’ex businessman avait été libéré sous caution mais sous des conditions très strictes. Il lui a été notamment interdit de contacter son épouse Carole. Ce n’est qu’au mois de novembre qu’il a pu lui parler via vidéoconférence.
Selon ses avocats et son staff, Carlos Ghosn souhaitait "la levée totale" de ces différentes interdictions les estimant "excessives, cruelles et inhumaines".
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