"Ce type d’événement ne devrait jamais se produire", dénoncent des syndicats espagnols.
Deux employés, victimes de coup de chaud durant les heures de travail, sont décédés en Espagne. L’un d’eux était un employé d’une cinquantaine d’années qui travaillait dans un entrepôt de Mostoles (banlieue de Madrid). Un porte-parole des services d’urgence a rapporté que quinquagénaire était victime d’un malaise sur son lieu de travail et faisait des convulsions tandis que sa température corporelle atteignait "42,9 degrés". Cet employé est décédé dans la nuit de vendredi à samedi dans un hôpital madrilène.
Un autre employé est aussi décédé après avoir été victime d’un coup de chaleur durant ses heures de travail. La ville de Madrid a fait part samedi dernier de la mort de cet employé de voirie âgé de 60 ans. Sa température corporelle avoisinait les 41,6 degrés quand les secours sont intervenus.
Sur Twitter, le fils de cet employé municipal lui a rendu hommage en écrivant : "Je porterai toujours en moi l’exemple de mon père". Selon lui, son père était "un grand homme, travailleur jusqu’à la mort" avant d’ajouter : "Où que tu sois, tu continueras à nous donner cette force que tu nous transmettais vivant".
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De leur côté, les deux principaux syndicats espagnols, l’UGT et CCOO, ont réagi à ces situations dramatiques en indiquant que "ce type d’événement ne devrait jamais se produire". Ils appellent aussi tous acteurs concernés à agir et faire tout ce qui est à leur pouvoir pour éviter que ce genre de situations se produisent à nouveau.
La ministre communiste du Travail Yolanda Diaz quant à elle a tweeté que : "L’inspection du travail est en train d’enquêter" sur la mort de l’employé municipal madrilène. Elle a aussi tenu à rappeler qu’ : "Il faut voir pourquoi les mesures communiquées aux entreprises (...) n’ont pas été mises en œuvre pour prévenir ce type d’accident".
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