Afin de permettre au Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne, la Première ministre britannique a proposé aux députés de voter un "nouvel accord de Brexit".
L’accord du Brexit conclu en novembre par Theresa May avec Bruxelles a été rejeté à deux reprises par les élus britanniques. Faute d’accord entre gouvernement et Parlement, le retrait de l’UE prévu le 29 mars a été reporté au 31 octobre au plus tard. La dirigeante conservatrice anglaise joue à présent sa dernière carte pour essayer de l’emporter une dernière fois avant de partir.
Pour tenter de rallier la majorité des députés du Royaume-Uni à son plan du Brexit, Theresa May a annoncé, mardi 21 mai, une série de compromis, dont la possibilité de voter sur un second référendum et le maintien dans une union douanière temporaire avec l’UE. Elle a souligné qu’il s’agissait de la "dernière chance" de mettre en œuvre la volonté des Britanniques, qui ont voté à 52% pour la sortie de leur pays de l’Union européenne, en juin 2016.
L’idée d’un second référendum, défendue par de nombreux partis, mais désapprouvée par des pro-Brexit, avait été rejetée par le Parlement britannique à la mi-mars. Mais si les élus adoptent le projet de loi, qui leur sera présenté en juin, Theresa May entend les faire voter sur la tenue d’un second référendum, ainsi que sur le maintien temporaire du Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE.
Dans son projet de loi, la Première ministre britannique s’est, par ailleurs, engagée à garantir les droits des travailleurs et les normes environnementales, que l’opposition travailliste avait également réclamés.
>>> Suivre toute l’actualité monde sur Linfo.re