Theresa May a annoncé qu’elle se donnait jusqu’à mercredi pour tenter de faire approuver l’accord de sortie de l’Union européenne, par le Parlement.
L’Union européenne se prépare à l’éventualité d’un renversement du gouvernement de la Première ministre Theresa May. Cette dernière a en effet, échoué à deux reprises à faire adopter, l’accord de retrait conclu par les négociateurs britanniques et européens, par la Chambre des communes, rapporte dimanche le journal The Observer.
Les dirigeants européens craignent que celle-ci n’ait que peu de chances de faire accepter cet acte de divorce lorsqu’elle le présentera pour la troisième fois au Parlement la semaine prochaine.
Les parlementaires sont parvenus à s’accorder, par 413 voix contre 202, sur le fait de demander un report de la mise en œuvre de l’article 50, encadrant le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE.
Le texte adopté prévoit un bref report "technique" jusqu’au 30 juin, à condition que le Parlement vote le plan de sortie de l’UE de Theresa May d’ici au 20 mars. Si le plan est rejeté – pour la troisième fois – alors le report pourrait être beaucoup plus long. Ce qui obligerait le pays à participer aux prochaines élections européennes.
"Si on doit en revenir à la case départ et négocier un nouvel accord, cela va exiger une prolongation bien plus longue (de l’Article 50) et signifiera presque à coup sûr que le Royaume-Uni participe aux élections européennes en mai", a expliqué Theresa May dans un article publié par le Sunday Telegraph.