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La ministre de la Mer, Annick Girardin, en a parlé à l’Assemblée nationale mardi 11 mai. Paris et Londres devront trouver de nouveaux accords de pêche.
La semaine passée, Londres avait publié une liste de 41 navires français, sur 344 demandes, autorisés à pêcher dans les eaux de Jersey. En complément, de nouvelles exigences ont été établies. Paris a cependant indiqué qu’elles "n’ont pas été concertées, discutées ni notifiées avant" dans le cadre de l’accord post-Brexit.
En réplique, la France a prévenu qu’elle était prête à recourir à des "mesures de rétorsion" si les autorités britanniques s’obstinaient. Le pays fait allusion à d’éventuelles répercussions sur le "transport d’électricité par câble sous-marin" qui alimente l’île à partir de l’Hexagone.
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A l’Assemblée nationale, la ministre de la Mer a affirmé, mardi 11 mai, que les pourparlers sur le sort des pêcheurs français dans les eaux de Jersey vont reprendre. "Jersey vient de nous proposer de reporter ces restrictions techniques à fin juillet, de manière à ce qu’on reprenne les discussions dans les heures qui viennent", a-t-elle déclaré.
Annick Girardin a indiqué que dans un premier temps, un courrier sera transmis au commissaire pour la reprise du processus de négociations autour des licences accordées aux pêcheurs français dans les eaux de Jersey. A ce stade, aucune information de plus n’a été communiquée.
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