Dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 avril, les dirigeants européens et la Première ministre britannique, Theresa May se sont mis d’accord sur le report du Brexit au 31 octobre mais 4 conditions s’imposent.
Le texte de cet accord a été très net en indiquant qu’un tel report doit durer uniquement le temps nécessaire, et dans tous les cas, pas au-delà du 31 octobre 2019. "Si les deux parties ratifient l’accord de retrait avant cette date, le départ du Royaume-Uni aura lieu, le premier jour du mois suivant", a-t-il précisé, selon FranceInfo.
Le Conseil européen a aussi insisté sur l’organisation des élections européennes au Royaume-Uni si l’accord de retrait n’est pas encore ratifié avant les dates du 23 au 26 mai. "S’il ne remplit pas cette obligation, le départ aura lieu le 1er juin", a-t-il insisté . Dans ce sens, Theresa May a réitéré son espoir à une sortie avant les élections, "nous pouvons encore sortir le 22 mai", a-t-elle martelé. Toutefois, des préparatifs pour participer aux élections européennes ont été entamés.
En une phrase, aucun changement ne sera apporté sur l’accord de divorce conclu avec l’Union européenne. Le Conseil "réaffirme que l’accord de retrait ne peut être renégocié", pourtant, les députés britanniques ont rejeté cet accord de retrait trois fois de suite. Afin de trouver un compromis et rassembler une majorité parlementaire, Theresa May a indiqué s’adresser aux élus et poursuivre aussi les pourparlers avec l’opposition travailliste. Par ailleurs, "le Conseil européen souligne que la période de report ne peut être utilisée pour commencer des négociations sur la future relation".
Dans l’accord, les dirigeants de l’UE ont aussi martelé que pendant la durée de ce report, le Royaume-Uni demeurera un Etat-membre avec la totalité de ses droits et devoirs. Et que "le Conseil prend note de l’engagement du Royaume-Uni d’agir de façon responsable et constructive pendant la période d’extension". Il a ainsi affirmé attendre que cet engagement soit rempli selon son statut de pays sortant.
Il devra ne pas prendre ainsi toute mesure qui pourrait mettre en péril les objectifs de l’UE. Pour discuter de sujets liés à la période d’après Brexit, les 27 pourront se réunir sans le Royaume-Uni qui conserve toutefois le droit de révoquer le processus de sortie de l’UE "à tout moment".
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