Dans le cadre des négociations post-Brexit, une source gouvernementale française a indiqué à l’Agence France Presse que les Britanniques ont accepté de céder sur des points très importants.
Une importante avancée est constatée dans le cadre des négociations post-Brexit entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, rapporte Le Figaro.
Effectivement, une source gouvernementale a précisé à l’Agence France Presse que les négociateurs britanniques ont accepté de céder sur des points essentiels, relatifs à la pêche dont le dernier bloquant encore les discussions.
A seulement huit jours de la rupture définitive, cette décision pourrait permettre d’éviter in extremis un "no deal". Selon cette source, ces concessions du Royaume-Uni, sont intervenues ces 48 dernières heures. Elle n’a toutefois pas confirmé si celles-ci sont suffisantes pour pouvoir sceller un accord.
Sur la chaîne RTE, le Premier ministre irlandais Micheal Martin, a évoqué des "signaux positifs". Une source diplomatique a cependant tempéré en disant qu’il y a eu des mouvements du côté britannique, mais le diable est dans les détails des textes et "nous n’y sommes pas encore". Selon elle, il est nécessaire de vérifier que toutes les garanties sont bien là. Par ailleurs, elle a indiqué que ce processus pourrait prendre "toute la nuit" avant l’annonce d’un accord jeudi matin "si tout va bien".
Si la Commission européenne et le Royaume-Uni arrivent à trouver un accord, il devra encore être validé par les Etats membres. Néanmoins, en théorie, il reste suffisamment de temps pour qu’un éventuel traité entre en application provisoire le 1er janvier, note le quotidien. En effet, le Royaume-Uni aura définitivement abandonné le marché unique à partir de cette date.
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