Les britanniques essayeront, une nouvelle fois de faire voter l’accord, la chambre des communes l’ayant déjà rejeté deux fois.
Selon le journal Le Figaro, une source à l’Elysée affirme que si le Parlement britannique rejette une fois de plus l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’U.E, et que si Londres ne propose pas une alternative sérieuse, il y aura le ’no deal’. Ceci s’imposera au Conseil européen prévu les jeudi 21 et vendredi 22 mars prochain.
Si l’accord de retrait est voté par le Parlement, "personne ne s’opposera" pendant le Conseil à une prolongation de courte durée de l’article 50. Cette situation repousserait la date de départ du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Dans l’autre cas, si l’accord est rejeté, la logique veut qu’il n’y ait pas d’extension courte. En effet, pas question de renégocier l’accord de retrait, continue l’informateur en soulignant : "je pense que l’Union Européenne s’y opposerait largement".
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La source affirme ensuite que, dans le cas d’un nouveau rejet, il y aura une possibilité d’extension longue de l’article 50, mais sous conditions. Il sera nécessaire d’avoir "un plan très clair et nouveau". Par exemple un projet de référendum, d’élections ou modification des lignes rouges britanniques quant à la future relation avec l’U.E.
"Cette demande serait examinée, elle n’est pas donnée, ce n’est pas un acquis parce qu’il faudra bien mettre en balance les inconvénients pour l’Union Européenne, parce que ça veut dire que le Royaume-Uni reste autour de la table avec tous ses droits et ses devoirs", continue l’informateur en ajoutant que cela peut mettre "en danger le fonctionnement des institutions européennes et le projet européen".
Un accord pourrait ainsi être signé pour s’assurer que le Royaume-Uni n’empêche pas la bonne marche de l’Union, si c’est le cas. "En l’absence de clarté – vote de l’accord de retrait ou alternative claire – le "no deal" s’imposerait", a martelé la source.
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