Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le Secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune a déclaré que dans le cas d’un accord trouvé avec le Royaume-Uni, le texte sera évalué et analysé.
A moins d’un mois de date butoir du 31 décembre, la question de la pêche reste un point d’achoppement dans les termes du Brexit. En effet, le Royaume-Uni et l’Union européenne ne parviennent pas à trouver un accord sur les règles d’une concurrence équitable, et le mécanisme de règlement des litiges. Dans un entretien accordé au JDD dimanche, le Secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune a mis les points sur les "i". Il a en effet affirmé que la France opposera son veto si un accord sur les relations futures entre Royaume-Uni et Union européenne venait à être trouvé entre négociateurs européens et britanniques et que celui-ci serait non conforme à ses intérêts.
Clément Beaune a rappelé les responsabilités de l’Union européenne de défendre les siens, son modèle et ses intérêts. Si un accord est trouvé, le texte sera évalué et analysé. "Mais, si l’accord n’était pas bon et non-conforme à nos intérêts, et notamment pour les pêcheurs, nous, la France, comme chaque État membre, nous pourrions y mettre notre veto.", a précisé le Secrétaire d’État aux Affaires européennes.
Avec la fin de l’accès à 100 % aux quotas de pêche dans la zone maritime du Royaume-Uni, il réclame un accès large et durable. Il a renchéri que les Britanniques ne pouvaient pas exiger l’accès à la totalité de notre marché unique européen, et à la fois, exclure la pêche de cet ensemble.
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