Sur le plateau d’Europe 1, lundi, Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, a réagi a réagi aux propos formulés par le Premier ministre britannique Boris Johnson qui menace de suspendre les accords sur le Brexit.
La situation était tendue samedi en marge du sommet du G7. Le Premier ministre britannique a en effet menacé de suspendre les accords sur le Brexit et ses conséquences en Irlande du Nord. "Boris Johnson pense que l’on peut signer des engagements et ne pas les respecter, c’est un test pour l’Europe", a réagi le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, Clément Beaune ce lundi sur Europe1. "On a de quoi défendre nos intérêts, et nous le ferons", a-t-il ajouté en évoquant d’éventuelles mesures de rétorsion si les accords du Brexit ne sont pas respectés.
Les craintes du gouvernement britannique se basent sur l’entrée en vigueur en juillet de règles qui empêchent l’envoi en Irlande du Nord de viande réfrigérée. Boris Johnson s’est servi d’un exemple français, estimant que cela revenait à empêcher de vendre des saucisses de Toulouse sur les marchés parisiens, a expliqué une source de l’entourage du président français. D’après Clément Beaune, les produits, dont la viande, qui seraient exportés via l’Irlande du Nord feront tous l’objet d’une vérification de la qualité et du respect de nos normes alimentaires. "Boris Johnson veut qu’il n’y ait pas de frontière entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, et nous nous disons : ’vous avez fait le choix du Brexit, vous ne pouvez pas avoir le beurre et l’argent du beurre.", a souligné le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes.
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