Alors que le nombre de patients hospitalisés et infectés par le coronavirus double tous les huit jours au Royaume-Uni, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, n’écarte pas un durcissement des restrictions locales.
Le taux d’accélération des contaminations du coronavirus a augmenté ces derniers jours au Royaume-Uni et se situe entre 1,1 et 1,4. Le pays fait face à une "deuxième vague" de Covid-19, a mis en garde le Premier ministre britannique, Boris Johnson. "Il ne fait aucun doute, comme je le dis maintenant depuis plusieurs semaines, que nous pouvions nous attendre à une deuxième vague et que nous en voyons maintenant une arriver", a-t-il déclaré vendredi lors d’une visite d’un chantier en construction d’un centre de vaccins près d’Oxford. Une étude de l’Office national des statistiques a révélé que 59 800 personnes en Angleterre ont été testées positives au coronavirus durant la semaine du 4 au 10 septembre, soit un habitant sur 900, rapporte 20 Minutes.
Boris Johnson n’exclut pas de durcir encore plus les restrictions locales alors que le nombre de patients hospitalisés à cause du coronavirus double tous les huit jours. Le Premier ministre britannique veut toutefois éviter un nouveau confinement national qui a un impact dangereux pour l’économie. La presse a évoqué l’hypothèse d’un confinement pour une période de deux semaines durant les vacances scolaires qui débutent à la mi-octobre. En réponse, le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, a assuré sur la BBC que le gouvernement "veut éviter un confinement national, mais nous sommes prêts à le faire si nécessaire pour protéger des vies". En revanche, les restrictions locales comme c’est le cas dans certaines localités du nord-est de l’Angleterre pourraient être envisagées.
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