L’image de cette jeune femme évacuée sur un brancard après le bombardement de la maternité de Marioupol, le 9 mars, a suscité de vives émotions sur les réseaux sociaux. Malgré les efforts des équipes médicales, ni elle ni son bébé n’ont survécu.
Depuis une dizaine de jours, Marioupol est la cible de violents bombardements alors que les Russes s’obstinent à envahir l’Ukraine. Le mercredi 9 mars, une maternité de cette ville stratégique, située entre la Crimée et le Donbass, a été touchée par une frappe.
Une jeune femme enceinte a été blessée lors de ce bombardement. Après l’attaque, elle a été évacuée d’urgence dans un autre hôpital. Des journalistes l’ont photographiée sur un brancard, tenant son ventre ensanglanté. Ce cliché a fait le tour du monde, suscitant de vives émotions sur les réseaux sociaux.
L’agence de presse américaine Associated Press (AP) a annoncé, ce lundi, que cette jeune femme est malheureusement décédée. Son bébé a été mis au monde par césarienne, mais il ne montrait "aucun signe de vie", relate un chirurgien cité par le Huffopost. La mère n’a pas survécu après "plus de 30 minutes de réanimation".
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