Pour discuter de la situation actuellement très tendue en Biélorussie, les 27 dirigeants de l’Union européenne se réuniront ce mercredi en marge d’un "sommet extraordinaire".
Ce "sommet extraordinaire" se fera par visioconférence, a annoncé ce lundi 17 août, le président du Conseil européen, Charles Michel. "Le peuple du Bélarus a le droit de décider de son avenir et d’élire librement son dirigeant. La violence contre les manifestants est inacceptable", a-t-il écrit sur son compte Twitter, comme le note la presse française.
Pour répondre à la crise qui semble s’aggraver au pays, l’Union Européenne avait donné son accord pour des sanctions à l’encontre contre de responsables biélorusses. Ces derniers étant liés à la répression ou encore à des fraudes électorales.
De son côté, l’Allemagne a fait part de son désaccord face à la situation. Une porte-parole d’Angela Merkel indique que les Allemands pourraient étendre les sanctions de l’U.E contre la Biélorussie.
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Pour sa part, le Royaume-Uni avait annoncé "ne pas accepter les résultats" des présidentielles du 9 août au Bélarus. Il compte aussi "sanctionner les responsables" de la répression des manifestations contre le président Alexandre Loukachenko, a affirmé Dominic Raab, chef de la diplomatie britannique.
Le ministre des Affaires étrangères a renchéri dans un communiqué que le Royaume-Uni n’accepte pas les résultats. "Nous avons besoin de toute urgence d’une enquête indépendante par l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur les failles qui ont rendu injustes les élections, ainsi que sur la répression atroce qui a suivi", a-t-il écrit.
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