Face à la pression, le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, a promis des changements, mais écarte toute possibilité de démissionner de son poste.
Un rassemblement sans précédent a réuni des dizaines de milliers de personnes, dimanche 16 août, à Minsk. Les manifestants ont réclamé le départ du président réélu à l’issue de l’élection présidentielle en Biélorussie. Au lendemain de ce vaste rassemblement, Alexandre Loukachenko a déclaré qu’il était ouvert à partager le pouvoir, mais pas sous la pression de la rue, rapporte l’agence officielle Bela. Pour autant, le dirigeant ne compte pas démissionner ni organiser un nouveau scrutin. En revanche, il se pencherait sur un changement de constitution.
Face à un contexte tendu en Biélorussie, Svetlana Tikhanovskaïa, candidate de l’opposition à l’élection présidentielle a affirmé, lundi, qu’elle était prête à "assumer [ses] responsabilités et à agir en tant que leader national", rapporte Franceinfo. Par ailleurs, un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’UE se déroulera mercredi sur la situation en Biélorussie. D’après Charles Michel, président du Conseil européen sur Twitter, le peuple de Bélarus doit être libre d’élire son dirigeant. Il a également qualifié d’inacceptable la violence contre les manifestants.
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