La Biélorussie, une ex-république soviétique alliée à la Russie, est le dernier pays d’Europe qui applique encore la peine de mort avec plusieurs exécutions chaque année.
La nouvelle a été publiée dans un décret mercredi 18 mai. D’après les agences russes citées par Le Figaro, la Biélorussie a introduit la peine de mort pour la préparation d’attentat ou la "tentative d’acte de terrorisme". De nombreux militants de l’opposition, dont sa cheffe exilée, sont visés par les accusations. "Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a signé la loi prévoyant la possibilité de la peine de mort pour une tentative d’acte de terrorisme", selon l’agence Ria Novosti. Jusqu’à présent, l’exécution était uniquement réservée à ceux qui ont commis un tel acte.
Parmi tous les pays européens, la Biélorussie, une ex-république soviétique alliée à la Russie, est le dernier à encore appliquer la peine de mort. Dans ce contexte, plusieurs exécutions ont lieu chaque année, et les condamnés sont fusillés. En mars 2021, le parquet bélarusse avait annoncé que la cheffe de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa est vidée par une enquête pour "préparation d’acte de terrorisme en bande organisée". D’après l’agence d’État bélarusse Belta citée par le Journal de Québec, elle a été contrainte à l’exil en 2020 par la répression de la contestation.
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