Ils ont vécu un calvaire insupportable, leurs bourreaux n’étaient nuls autre que leurs parents et le compagnon de leur mère. Privés des soins de base, ils étaient souvent mal nourris et dormaient dans des conditions déplorables.
Le récit des victimes est glaçant. À Herselt en Belgique, six frères et sœurs, nés entre 2006 et 2017, ont eu une enfance terrible. Leur foyer était loin d’être un havre de paix, il est devenu le lieu de leur pire cauchemar.
Les faits ont été révélés lors d’un procès retentissant. Négligés, battus et même abusés sexuellement, ces six enfants ont été privés de tout. La famille qui est d’origine portugaise s’est installée en Belgique. La mère ne travaillait pas et le père de famille officiait dans le domaine du bâtiment. La maman ne sortait presque jamais, les voisins ne les connaissaient pas. À l’intérieur de la maison, les petits étaient livrés à eux-mêmes. Ils dormaient dans des conditions insalubres, souvent dans des lits mouillés par leur propre urine. Les parents les obligeaient même à coucher dans la niche du chien pour « ne pas salir le lit ». Selon le témoignage des professeurs, les enfants arrivaient à l’école avec le ventre vide parfois. Leur état de malpropreté était alarmant : vêtements sales, ongles incarnés, dents cariées. Les enseignants étaient fréquemment les témoins de leur détresse.
Les sévices subis par les enfants allaient bien au-delà de la négligence. Les parents, un ouvrier du bâtiment et son ex-compagne, les violentaient régulièrement avec des ceintures ou des fouets. Le nombre de coups était proportionnel à leur âge. Les enfants ont également confié avoir subi des actes de torture psychologique, comme être enfermés dans la cave ou privés de nourriture. Le plus effroyable reste les abus sexuels subis par trois d’entre eux, commis par leur propre mère et leur père. La maman ne les laissait pas à l’école de temps en temps pour assouvir ses bas instincts. Les jeunes victimes ont reçu des menaces de la part de cette dernière.
Ce n’est qu’après avoir été placés dans une famille d’accueil que les enfants ont osé parler. Leurs témoignages glaçants ont permis de révéler l’ampleur des horreurs qu’ils avaient endurées. Les enquêteurs ont rapidement identifié les auteurs de ces actes barbares : les parents, ainsi que le nouveau petit ami de la mère.
Lors du procès, les accusés ont tenté de minimiser leur responsabilité. Le père a reconnu avoir frappé ses enfants, mais a affirmé que ce n’était pas de manière excessive. La mère, quant à elle, a nié en bloc les accusations. Résidant désormais à Schaerbeek avec son nouveau compagnon, l’accusée encourt une peine de sept années d’emprisonnement pour les actes de maltraitance infligés à ses enfants. Son partenaire, impliqué dans ces faits, risque quant à lui une peine de quinze mois de prison.
La dame a refait sa vie et elle attend son troisième enfant avec un nouveau compagnon.
Source : 7sur7be