Après une enquête prolongée et l’instauration de taxes préliminaires en juillet, les 27 États de l’Union ont exprimé leur choix lors d’un vote le 4 octobre dernier.
La taxe sur les importations chinoises, qui impose des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques provenant de Chine, a été adoptée. Cette mesure intervient après une enquête de l’UE sur les subventions et autres avantages offerts par la Chine à ses fabricants, entraînant une concurrence inéquitable pour les autres entreprises. Le montant de la taxe varie selon les marques chinoises et augmente en fonction des subventions reçues ou du degré de coopération avec l’enquête européenne. Elle peut atteindre jusqu’à 35 %, en plus des 10 % de droits de douane habituellement appliqués aux importations en provenance de l’extérieur de l’UE et de ses partenaires, rapporte tax.
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La taxe a été approuvée avec 10 votes en faveur, incluant ceux de la France et de l’Italie, tandis que 5 voix, dont celle de l’Allemagne, se sont opposées, sous la pression de son secteur automobile. Par ailleurs, il y a 12 abstentions, parmi lesquelles celle de la Belgique. Cette dernière, avec une usine Volvo sur son territoire et une usine Audi qu’elle espère voir reprise par un autre constructeur, cherche à maintenir de bonnes relations avec la Chine. Le texte final de cette législation doit être soumis d’ici le 30 octobre au plus tard. À noter que, si la taxe est adoptée pour les cinq prochaines années, les fabricants chinois et les représentants européens pourront poursuivre les discussions pour envisager des moyens de la réduire.
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