C’est ce qu’a affirmé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi 2 décembre. Tedros Adhanom Ghebreyesus a cependant indiqué que la pandémie de coronavirus n’est pas encore terminée. La vigilance reste donc de mise.
Près de 3 ans après l’identification du coronavirus, 90% de la population dans le monde présenterait une forme d’immunité contre le virus, a affirmé l’OMS. Le patron de l’institution a précisé vendredi que cette immunité a été acquise "grâce à une infection antérieure ou à la vaccination". Tedros Adhanom Ghebreyesus a cependant mis en garde contre la tentation d’affirmer prématurément que la phase émergente de la pandémie est terminée. Il a aussi pointé du doigt la baisse de vigilance, laissant la porte ouverte à l’émergence d’un nouveau variant. Celui-ci pourrait supplanter Omicron, la souche actuellement dominante.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a souligné que cette crise sanitaire est loin d’être finie. "Nous n’en sommes pas encore là". "Des lacunes dans la surveillance, les tests, le séquençage et la vaccination continuent à créer les conditions idéales pour l’émergence d’un nouveau variant préoccupant, qui pourrait causer une mortalité significative", a-t-il prévenu.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, près de 640 millions de cas d’infection ont été recensés dans le monde et plus de 6 millions de personnes n’y ont malheureusement pas résisté. Le bilan réel serait cependant beaucoup plus important, selon l’OMS. Malgré l’immunité acquise, ce n’est pas encore le bon moment pour baisser les gardes.
Plus de 8 500 décès ont été attribués à la Covid-19 la semaine dernière. Tedros Adhanom Ghebreyesus juge cela inacceptable "alors que nous disposons de si nombreux outils pour prévenir les infections et sauver des vies".
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